« Et tu les écrira sur les frontons de ta maison et sur tes portes. »
וּכְתַבְתָּ֛ם עַל־מְזוּזֹ֥ת בֵּיתֶ֖ךָ וּבִשְׁעָרֶֽיךָ׃
Torah - Dévarim ( 6:9)
On pourrait croire que les technologies évoluant, il aurait été possible d’imprimer nos textes transformant le travail de scribe en celui d’imprimeur. Ce qui aurait comme conséquences la baisse importante des coûts de reproduction mais plus important encore l’impossibilité de commettre une erreur de copiste. Mais ce n’est pas le cas. Aujourd’hui encore, rouleaux de Torah, téfilines, mézouzot ou méguilot doivent être le résultat d’une écriture manuscrite sans que la moindre lettre soit imprimée, sculptée ou gravée sous peine de nullité. Cette exigence immuable qui veut que chaque lettre soit écrite, et non obtenue par gravure est enseigné dans la Torah par le biais un seul mots: וכתבתם.
En sofrout, il est interdit de "sculpter" les lettres, c'est-à-dire de les former en grattant ou en modifiant leur forme après leur inscription sur le parchemin. Cette règle est liée au principe que chaque lettre doit être écrite dans sa forme complète dès le départ, sans nécessiter de correction par soustraction de matière.