Car c’est mon D.ieu et je veux l’honorer…
Chémot - 15:2
Au delà de l’importance des matériaux des base et des modes de fabrication, les écrits devront être fait en pleine conscience. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on s’abstiendra d’écrire en état de somnolence ou après avoir bu de l’alcool (Kesset aSofer - Chapitre 4 Paragraphe 2). On devra par ailleurs sanctifier sont écriture par les mots : “ J’écris ce rouleau de Torah - ces téfilines ou cette mézouza - au nom de la sainteté du rouleau de Torah - des téfilines ou de la mézouza. (Choulhane Arourh - Yoreh-Déa - Sm 274 Sf. 2)
La plume utilisée dans la sofrout est un élément clé pour assurer la précision, la beauté et la conformité des lettres écrites. La plume, en tant qu’instrument central de la sofrout, est bien plus qu’un simple outil, elle est au cœur de l’art du sofer , car elle permet de respecter les formes précises des lettres selon les règles halakhiques. Elle incarne la précision, la tradition et la sainteté de l’écriture. Le soin apporté à son choix, à sa préparation et à son utilisation reflète l’engagement spirituel et technique du sofer.
En utilisant des matériaux naturels comme les plumes d’oiseau ou le roseau, le sofer s’inscrit dans une tradition qui relie l’homme à la création. La plume rappelle que même un outil modeste peut être utilisé pour accomplir des actes saints, comme l’écriture de la Torah.
Bien que la plume traditionnelle reste privilégiée, d’autres outils modernes, comme les plumes métalliques ou synthétiques, sont acceptables selon certaines autorités halakhiques, tant qu’ils permettent de respecter les formes exactes des lettres. Cependant, certains poskim (décisionnaires) insistent sur le maintien des méthodes traditionnelles pour préserver la sainteté et l’authenticité de l’art. Historiquement et selon la tradition, les sofers utilisent différents matériaux pour fabriquer leurs plumes. Les plus courants sont :
L’encre utilisée dans la sofrout est un élément essentiel, car elle est directement liée à la qualité, la durabilité et la sainteté des textes sacrés écrits par le sofer stam. Cette encre, appelée diyo (דיו), doit respecter des règles halakhiques strictes et être fabriquée à partir d’ingrédients spécifiques pour garantir qu’elle convient à l’écriture des Sifrei Torah, tefillin, et mezouzot. L'encre n'a pas besoin d'être sanctifiée (Béer-Essek).
L’encre doit remplir plusieurs conditions pour être considérée comme casher:
Les recettes d’encre varient selon les traditions, mais elles incluent généralement les éléments suivants :